Encore près de 500 km pour cette dernière étape. Je suis inquiet concernant la traversée du Gers et l'arrivée sur l'Auvergne, la météo ayant annoncé un brouillard verglaçant pour l'un et de la neige pour l'autre. Mis à part un tronçon jusqu'à Mont-de-Marsan, qui s'effectue dans un brouillard épais, bien humide et un froid glacial, j'ai droit, pour le reste, à un ciel bleu et au grand soleil.
En fin d'après-midi, j'arrive à Aurillac et, bien entendu, je passe chez le concessionnaire Yam. Michel, le mécano, après inspection de la moto n'en revient pas de la qualité du ralenti. Quant au bruit qui a gâché mon voyage, il n'est plus présent du tout. D'après mes explications, il pense à la possibilité d'une défaillance du tendeur de la chaîne de distribution. Ce dernier ne semble pas être d'une puissance phénoménale. Il se peut donc qu'avec la chaleur et les hauts régimes moteur, son efficacité se soit réduite, laissant ainsi la chaîne de distribution battre. Quant aux pneus d'origine ils ne présentent qu'une usure d'à peine 50%. La nouvelle chaîne secondaire, quant à elle, n'a pris que deux crans de réglage.
Que penser de ce périple ? Une forte déception de n'avoir pu atteindre le but fixé ? Oui bien sûr. Mais une fois encore ce voyage fut une expérience enrichissante, une bonne leçon. Une leçon que je compte bien mettre à profit, très bientôt, dans un prochain voyage au long cour. Car, quand on aime on ne compte pas, quelqu'en soit le résultat.